Cet article est le 1er de la série « exercices d’applications des lois des tensions et des intensités ».
Lien vers le 2ème article : « ajout d’une lampe dans une branche dérivée »
Lien vers le 3ème article : « plusieurs dipôles dans une branche dérivée »
Lien vers le 4ème article : « plusieurs dipôles dans la branche principale »
Bien que hors programme, de nombreux manuels proposent des exercices où l’on modifie le nombre de dipôles.
Un exemple classique est l’étude du circuit suivant, dans lequel la lampe, initialement en état de fonctionnement, va griller.
Lorsque la lampe fonctionne encore, on mesure les valeurs d’intensités et de tensions suivantes :
IG = 370 mA
IL = 160 mA
IM = 210 mA
UG = 6 V
UL = 6 V
UM = 6 V
Puis, la lampe grille.
Question : quelles sont les nouvelles valeurs de tensions et d’intensités ?
La lampe étant grillée, elle se comporte comme un isolant. Elle n’est donc plus parcourue par du courant, et on en déduit que :
IL = 0 mA
Les dipôles montés en dérivation se comportent de manière indépendante.
Ainsi, le fait que la lampe ait grillé n’influence pas le fonctionnement du moteur.
L’intensité du courant qui le traverse sera donc inchangée :
IM = 210 mA
On peut toujours appliquer, dans ce circuit, la Loi d’additivité des intensités en dérivation : IG = IL + IM
IG = 0 mA + 210 mA = 210 mA
La tension aux bornes de la lampe et celle aux bornes du moteur obéissent à la Loi d’égalité des tensions dans un montage comportant une dérivation : UG = UL = UM
Comme la tension aux bornes du générateur ne change pas (UG = 6 V), on en déduit que :
UL = 6 V
Remarque : ce résultat illustre bien le fait qu’une tension peut exister aux bornes de certains dipôles alors qu’ils ne sont plus parcourus par un courant.
De la même façon, on a :
UM = 6 V
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